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17 octobre 2011

Un texte de Romance: "Sacrilège: Dévotion"

Voici un texte qui n'est pas de nous, mais de quelqu'un que nous avons croisés sur internet et qui est devenue une amie: dans sa recherche littéraire et érotique elle a fini par trouver l'amour et partir vivre dans des pays plus chauds que sa Bourgogne natale. Sans le net hélas, nous l'avons perdu de vue aujourd'hui mais souhaitons qu'elle soit toujours heureuse!

Voici donc une petite histoire d'elle, très hot et...sulfureuse! Attention, peu heurter certaines sensibilités!

 

Donc, de Romance Avril :


 d_votion1

 

Sacrilège: Dévotion

 

Je marche sur le chemin, menant à l’église, perdue dans mes pensées…un jour de début d’été. J’ai 33 ans, les cheveux longs et un visage d’ange. Ma vie extérieurement peut apparaître tel un rêve: une grande maison, des enfants. Mon mari a une belle situation qui me permet de ne pas travailler.
Je hais ma vie trop réglée; je m’ennuie intellectuellement, moralement et physiquement. Le film de la journée se déroule dans les tons noirs, blancs et gris.
J’ai l’impression de vivre au ralenti. Ma vie semble glisser entre mes doigts, sans couleur, sans saveur, sans chaleur…J’étouffe littéralement dans cette vie d’apparat et d’apparence. J’ai un mari charmant, mais toujours absent et très occupé par son travail.
Alors comment pourrait-t-il comprendre tout ce vide autour moi?

Parfois je me jette sur la télévision: je regarde les émissions très tard pour oublier, effacer pour quelques heures au moins, ce quotidien pour lequel je ne suis pas faite… Je voudrais tellement changer cette situation et ne jamais y revenir.

Je me sens petite, terriblement petite devant l’imposant édifice millénaire. Je pousse la lourde porte en bois. La fraîcheur à l’intérieure me saisit délicieusement. Mes talons résonnent dans le silence religieux. J’admire la beauté dénudée des courbes de l’art roman. Je m’arrête devant une petite chapelle, contempler la Vierge Marie
Vierge Marie, tu es bénie entre toutes les femmes… car vierge et mère: Tu es le miracle de la fécondation jamais reproduit: immaculée conception…
Je cherche à lire le secret de sa chasteté sur son visage, à pénétrer les plis de sa chair pour essayer de comprendre le sens de sa vie et de ma vie…A genoux, je fais la prière étrangement excitante de renoncer à jamais à la fidélité, de me perdre dans la luxure, d’offrir mon beau corps au démon de la nuit.
Rien que ce vœu enflamme mon âme, réchauffe mon corps et colore d’images indécentes mes pensées.


Lorsque mes talons ont à nouveau déchiré le silence religieux, j’ai su que rien ne serait plus comme avant. Je suis sortie de l’église et cette phrase est montée en ma mémoire: Satan se déguise parfois en ange de lumière pour nous conduire au stupre illicite.

………………………………………..................................................................................................

Deux mois plus tard, l’été a éclaté dans toute sa splendeur: devant la même église, une foule, des rires, des voix, une mariée en blanc…
Il fait chaud, très chaud et je porte une robe noire avec un profond décolleté et aucun sous-vêtement…
Personne ne soupçonne sous mes allures de femme fragile le changement de ma personnalité. Personne, sauf toi, mon démon… toi, tu sais ma nudité sous ma petite robe et tu connais mes secrets désirs les plus inavouables…
Tu es mon diable de la tentation et je n’ai pas résisté à ton charme: j’ai succombé, sans remords, ni regret, devenant une infidèle.

« Ce jour sera celui de ton initiation au trio » m’avait tu dit. « Nous resterons après la messe rituelle »
Je ne sais pas qui sera encore mon deuxième démon. Mon cœur bat sous l’émotion et l’appréhension. Des frissons parcourent mon corps si chaud…

Oh, démon de mes nuits
Satan de mes envies!

Avec toi, j’irais brûler en enfer
Avec tous les diables de la terre!

A la fin de l’office, je quitte mon banc pour me placer face à la petite chapelle contenant la Vierge Marie…
Tes pas… sur les dalles…je ne me retourne pas…tu prends place derrière moi. Tes mains se posent sur mes bras et remontent sur mes épaules. Tu caresses doucement mes cheveux blonds…une douce chaleur, mêlée d’excitation intense monte en moi: Oh, merci, Marie de m’avoir accomplie!
Tu sais…que je suis novice…alors tu confesses à mes oreilles la plus délicieuse des prières…tes mains glissent le long de mon corps, lentement…Tu détaches les boutons de ma robe, dévoilant mes attributs de femme impudique. Tes mains à la peau brune contrastent sur la blancheur de mon ventre…puis tes doigts se posent sur la pomme ronde de mes fesses…tu les presses avec amour avant d’effleurer doucement mon entre jambe. Ma respiration s’accélère lorsque tu t’approches de ma rose brune et du centre de mon plaisir. Tu sais que je t’appartiens corps et âme, soumise à tes perverses envies.
Tes doigts se mouillent au contact de ma fente, puis se font explorateur de mes profondeurs sacrées, me procurant de divines sensations.
Mes mains se crispent sur la grille , tandis que je peine à ne pas troubler le silence. L’une de tes mains se libère et j’entends le bruit de la fermeture éclair de ton pantalon que tu gardes sur toi. Je sens ton baton d’amour dans mon dos: tu le caresses sur mes fesses, me rendant folle de désir….


Pénètre moi, je serais ta Vierge
Possède moi, je serais ta Putain

d_votion1

Je sens ton sexe dur se poser à l’extrémité de ma rose pucelle..
Lentement, très lentement, tu t’enfonces dans les plis de ma chair inviolée. Je tremble, je gémis, et je crie lorsque tu vas et vient en moi.

Les mains sur la grille, la robe relevée, mon derrière s’offre entièrement à toi. Tu me possèdes encore plus loin et plus fort…ton rythme s’accélère… Puis tu t’arrête tout au fond de moi:l’une de tes mains sur mon ventre me maintiens dans la position tandis que l’autre caresse mon clitoris…je ne sens plus mes jambes, un plaisir intense inexorable monte dans mon ventre….un éclair brutal me fait hurler explose tout mon être…je te sens à peine me rejoindre, répandant dans l’air une odeur suave. Des secousses habitent encore mon ventre et mon sexe lorsque je sens ton lait masculin couler le long de mes jambes. Haletant, nous nous serons l’un contre l’autre un moment. Le silence et la pénombre nous enveloppe.

« Viens mon ange » chuchote tu à mi-voix. Tu m’entraînes vers le bénitier. Tu retires ma robe, improvisant une serviette pour nettoyer avec douceur mes jambes et ma peau. Complètement nue, tu m’entraînes vers le confessionnal.
Avant d’entrer tu prends deux foulards noirs. Je te souris me remémorant ces instants que ces morceaux d’étoffes me rappellent.
Tu me pousses doucement à l’intérieur du confessionnal, les yeux bandés et les mains attachées.

« Tu vas faire connaissance avec mon ami » me dit tu doucement. Je ne m’attendais pas à le rencontrer de cette manière; « D’accord, mais enlève le foulard des yeux, je veux le voir »
« Non, mon ange... »
«Mais, je n’ai pas envie de donner mon corps à n’importe qui! »je suis tendue et nerveuse.
Tes caresses se font très douces et rassurantes « Fais moi confiance, tout va bien se passer… »
Je ne suis pas tranquille et je ne m’attendais pas à un tel sacrifice. Le jeu prend des tournures auxquelles je ne m’attendais pas. Je m’assois sur le banc, contre le panneau de bois. Aléa Jacta es...

Je frissonne nue dans ce confessionnal, balançant entre peur et excitation. Combien de temps s’écoule t-il? Je ne sais pas…Et je sursaute lorsque que qu’il entra dans le petit espace…Je me suis levée, les nerfs à blocs « c’est toi? »
Aucune réponse, mais des mains chaudes se posent sur mes épaules. J’ai envie de fuir… mais je suis incapable de bouger. Mon cœur va exploser dans ma poitrine: Oh! Inconnu! Tes mains descendent le long de mes bras puis caressent doucement mon visage. Je sens ton regard posé sur moi, j’ai l’envie furieuse d’arracher mon foulard, cachant ma vue.


On dirait que tu devines ma pensée, car l’une de tes mains se pose sur les miennes, tandis que l’autre continue de me caresser le visage avec beaucoup de douceur. Je suis étonnée de tant de tendresse. Tes lèvres viennent effleurer mon front, mes joues, avant de se poser sur les miennes. Je me tend et essaye de reculer un peu; tu me plaques contre la paroi et m’embrasse avec passion.
Surprise, un instant, je réponds avec ferveur à ton baiser. J’ai passé la barrière de la peur et l’excitation gagne tout mon corps.
Oh! Inconnu! Tes mains sur mon ventre, sur mes seins, mes jambes, mes fesses…partout tu explores chaque parcelle de ma peau…excitant mes sens, réveillant en moi les démons de l’envie. Je te désire, ardemment et sauvagement: j’ai envie de pêcher avec toi, mon frère!
Je sens ton sexe dur, caresser mon bas ventre et descendre entre mes cuisses. Des ondes dans mon bas ventre exacerbent l’envie d’un sexe en moi…je ressens le besoin impérieux d’être prise. Je tremble…d’envie…Je te guide avec mes deux mains attachées dans mes profondeurs humides et sacrées.
Tes va et vient m’arrachent des cris et me procurent un plaisir que je n’avais jamais connu avant. Oh! Inconnu! Tu me fais plonger dans les abîmes du plaisir charnel, tu exploses mon corps d’infidèle avant de vibrer à ton tour dans un long râle. Je sens ton odeur de male particulière, le liquide coule le long de mes cuisses…je tremble encore émue, troublée, par tant de plaisir…


Et brusquement, j’ai le besoin de Toi, mon démon, le besoin vital de te sentir près de moi. Je suis presque en pleurs lorsque je t’appelle, mon démon de mes nuits, mon ange gardien de mes jours. Tu comprends mon appel et arrives très vite près de moi, me couvrant de baisers, de tendresse et de mots d’amour « tu t’es bien confessée, mon ange adoré »
Je me blotti dans tes bras, me serrant fort contre toi.

Une note éclate, suivie d’une autre, et encore d’une autre…s’alignant pour remplir le silence d’une douce mélodie. Je savais tes doigts virtuose, Inconnu!

Tu m’emportes dans tes bras; j’ai toujours les yeux bandés, les mains attachées. Tu me déposes devant l’autel; je le sais car je sens le tapis, sous mes fesses.
Assise, je t’écoute Inconnu, tu joues si divinement. Ta musique s’élève claire, belle, grave, pénétrant mon âme …mélopée harmonieuse grave et suave….


Une odeur de cire chaude plane, toi, mon démon, tu as du allumer tous les cierges.
Tu me prends à nouveau dans tes bras et me dépose délicatement sur l’autel. Tu as du mettre des vêtements car je sens le tissu contre ma peau. Tu détaches mes mains mais laisse mon bandeau sur les yeux: je suis libre mais toujours dans le noir.
Tu me fais installer à quatre patte sur l’autel, comme une offrande, une offrande à l’acte d’amour, laissant libre mes fesses rebondies.
Tes mains se posent en caresses sensuelles sur ma peau; la musique s’élève toujours, emplissant l’édifice religieux de notes;
J’ai senti que tu introduisais quelques chose dans mes profondeurs intimes; j’ai palpé avec mes mains: tu avais improvisé un gode avec une des bougies. Le mouvement lent me procurait un plaisir diffus et agréable….s’alliant à merveille avec la musique.
Tu as continué ta caresse de cire pendant un moment avant d’introduire un de tes doigts dans ma rose brune.

La musique s’est brusquement arrêtée…tu as sans doute fais signe à l’Inconnu. Celui-ci s’est installé sur l’autel près de moi. J’étais avide de le découvrir de mes mains…je palpais son corps…nu également. Cela intensifia ma curiosité et mon désir. Son corps Inconnu me sembla de taille moyenne, ses cheveux étaient longs et attachés. Avec tendresse, il me laissait toucher son torse, mes mains se sont posées sur son sexe en érection: une très belle érection…j’avais envie de la voir…mais mon Inconnu m’a attirée contre lui, me serrant dans ses bras…guidant mes gestes. Je me suis retrouvée à califourchon contre lui, mes seins contre son torse…j’ai senti son sexe me pénétrer avec rapidité : j’étais tellement mouillée!
Puis j’ai senti des mains sur la pomme rebondie de mes fesses…j’ai senti ta queue me prendre par l’arrière, m’arrachant des gémissements: j’étais prise en sandwich, prise par ces deux hommes, totalement soumises à leurs désirs.

Aucune parole, aucun mot n’est venu troubler le rite solennel…on entendait le souffle rauque de nos respirations, le bruit des sexes se mouvant …l’instant n’existait plus! J’étais comme transporté vers d’autres cieux: le royaume du Plaisir?


La pénétration d’abord lente, s’est faite sur un rythme plus rapide…je ne peux plus me retenir, ma voix entonne le chant du Plaisir: un Plaisir violent.
Tu joues, mon démon, tu joues avec ma voix. Ta cadence m’impose un air tantôt lent et langoureux, tantôt fort et aigu. Tu joues avec mon Plaisir, me faisant monter au bord de l’orgasme, avant de me laisser redescendre pour reprendre mon souffle…
Je gémis, je crie, je hurle….une jouissance jamais connue m’expédie pour la première fois de ma vie, jusqu’à la petite mort…


Oh, mon démon, si tu savais,
Comme je t’aime.

d_votion2


Romance

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Commentaires
D
...Hé bien j'ai hâte de lire le récit de cette expérience!<br /> <br /> Bises Chilina
C
Un texte qui me pose question sans vraiment me troubler et qui meme, quelque part me dérange , et me ramène à mon expérience que je vais bientôt relater ...<br /> Il est quelque foi difficile d'exprimer son ressenti <br /> Baisers à vous deux
D
...D'une amie que la vie a éloigné pour le meilleur, j'espère!<br /> J'espère aussi qu'elle a continué à écrire.
A
Beau texte, vraiment...
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  • Le blog d'un couple, Caer et Dionys : nos histoires érotique, le vécu de notre relation, illustrations et photos érotiques, et des sujet sur la culture de l'érotisme dans tous les domaines...
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